Voici la seule image que je connaisse de moi en plein bug.
Qu’est ce que j’appelle le bug ?
– Alors je ne fais pas la gueule (bien qu’ayant chopé un gros coup de soleil)
– Je ne rêvasse pas
– Je suis en pause … « Le terme exact est “shutdown”. C’est grosso modo une crise amenée par une surcharge, un trop plein. Qu’il ait lieu sur le plan sensoriel (trop stimuli, trop de bruits, trop de monde), sur le plan intellectuel (un afflux d’informations trop important, des consignes imprécises ou contrariantes) ou encore sur le plan relationnel (des codes difficiles à identifier, à traiter, à déterminer). Voire sur les 3 plans à la fois, dans les cas les plus sévères » source : http://les-tribulations-dune-aspergirl.com/…/shutdown…/
Quand j’en arrive là c’est que j’ai vécu trop de stimuli et mon corps décide que c’est trop, « on l’arrête la petite, elle mouline trop là ! »…je ne suis plus présente à l’environnement extérieur, je « vais à l’intérieur de moi », je le fais inconsciemment.
Alors, je n’avais même pas conscience de ces pauses avant qu’un compagnon m’en parle parce qu’il en avait marre de mes pauses au milieu d’une conversation… je l’ai appris à l’âge de 40 ans …
À l’époque je ne savais pas que je faisais ça et je ne savais pas non plus que je suis perméable à tout ce que je perçois de l’extérieur et que mon cerveau ne sait pas faire de priorités sur tout ce qui arrive jusqu’à lui … : je perçois vos émotions, vos sensations, les odeurs, les lumières, les sons avec plus de sensibilité que d’autres
et mon cerveau 
a parfois du mal à encaisser tout ça !
Pendant longtemps j’ai mélangé mes émotions avec celles perçues des autres… je pouvais me sentir coupable en classe quand la maîtresse cherchait le coupable, je sentais sa culpabilité et je la vivais aussi, mélangée à la peur d’être accusée et la colère de l’instit ! Beau combo !
Petit à petit, j’ai appris à distinguer mes émotions de celles des autres puis a les mettre « à l’extérieur », puis à ne les laisser entrer que quand je le souhaite (ce qui est loin d’être gagné !)
En évitant cette surstimulation, en prenant soin de faire des pauses, de respirer profondément, du silence, de me connecter à la nature qui me ressource, je me reconnecte à moi-même, à ma présence !
Ça m’aide à ne pas gaspiller mon énergie, à être plus efficace, à avoir plus de clarté …
sinon je suis bonne pour ressembler à une méduse 
!
Et toi tu fais aussi des pauses ? Conscientes ou inconscientes ?